Dans le cadre de son Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUi), Rennes
Métropole souhaite que des préconisations soient données pour favoriser
le développement des techniques d’infiltration des eaux pluviales. Ces
actions ont pour vocation de limiter les impacts liés à
l’imperméabilisation des surfaces et les risques d’inondation associés.
Le PLUI devra fixer des règles d’urbanisme destinées à favoriser
l’infiltration des eaux pluviales.
La gestion des eaux pluviales est
en effet un des enjeux majeurs de la mise en œuvre de la Gestion des
milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI). L’impact de
l’imperméabilisation des surfaces doit être aujourd’hui minimisé et un
retour des eaux pluviales au milieu souterrain est nécessaire pour
garantir la pérennité de la ressource. La mise en œuvre d’opérations
d’infiltrations constitue un enjeu important pour les aquifères
souterrains superficiels en présence, mais également pour les eaux
superficielles en lien avec ces flux souterrains.
La couche a
été conçue sur la base d'une analyse multicritères réalisée par le
Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM) dans le cadre du projet
"Profondeur des entités Hydrogéologiques et évaluation des cOntraintes à
l’infiltration des Eaux pluviales urBaines sUr le territoire de RenneS
Métropole" (PHOEBUS).
Le résultat de l'étude s'appuie sur des unités
fonctionnelles supposées d'un comportement hydrogéologique homogène. A
partir d'un Modèle Numérique de Terrain précis, un découpage des bassins
versants a été réalisé permettant de définir une rive droite, une rive
gauche et un bassin versant amont.
Parmi les critères naturels utilisés pour déterminer un indicateur de capacité d’infiltration pour chaque unité fonctionnelle :
- L'épaisseur de la Zone Non Saturée (ZNS) ;
- La perméabilité des sols ;
- L'indice de susceptibilité de présence d'argiles ;
- L'Indice de Développement et de Persistance des Réseaux (IDPR) ;
- L'hydromorphie des sols ;
- Les pentes ;
- Les zones endoréiques.
Chacun de ces critères a été pondérés.
Les
unités fonctionnelles favorables et assez favorables deviennent des
zones où l’infiltration est obligatoire. A l’inverse, les unités
fonctionnelles peu favorables et pas favorables sont des zones où
l’infiltration n’est pas obligatoire. De plus, pour les unités
fonctionnelles où les zones non saturées sont inférieures à 1 mètre,
l’infiltration n’est pas obligatoire.
Lorsqu’une parcelle cadastrale
contient une zone obligatoire et une zone non obligatoire, par
précaution, l’infiltration n’est pas obligatoire sur cette parcelle
La
couche d'infiltrabilité des sols obtenue permet d’orienter les choix en
matière de projet d’infiltration et d’étudier les possibilités de
réalisation dans les secteurs jugés favorables.
Elle permet
également d’adapter les règles du PLUI en fonction des secteurs et de
leur aptitude à accueillir des opérations d’infiltration des eaux
pluviales.
Il convient de rappeler que cette couche ne permet pas de s’affranchir d’une étude de faisabilité à la parcelle.
Pour
comprendre la méthodologie suivie pour concevoir cette couche ou
disposer du dictionnaire de données, consulter les documents joints à
cette métadonnée.
Pour identifier les secteurs où infiltration est
obligatoire ou pas obligatoire, utiliser le champ indice_11 et note_ZNS.
Si indice_11 est inférieur ou égal à 101 OU note_ZNS est égale 0, alors
l'infiltration n'est pas obligatoire. A l'inverse, si indice_11 est
supérieur à 101 ET note_ZNS n'est pas égale à 0, alors l'infiltration
est obligatoire.
Informations techniques détaillées
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